Succès de l’offre publique d’achat sur Kindred
L’acquisition du groupe Kindred a été une étape clé dans la construction d’un leader des jeux d’argent et de hasard en Europe.
Cette opération offre à FDJ UNITED de nouvelles opportunités de croissance, grâce à l’élargissement de son offre de paris et de jeux en ligne et sa présence sur les principaux marchés européens.
L’offre publique d’achat (OPA) sur Kindred, lancée le 20 février 2024 et valorisant l’intégralité du capital de Kindred à près de 2,5 milliards d’euros, a rencontré un grand succès, avec 91,8 % du capital de Kindred apportés d’emblée à la clôture de l’offre le 2 octobre. À l’issue de l’extension de l’offre au 18 octobre, la participation de La Française des Jeux dans Kindred s’établissait à 98,6 %. Dans la foulée, une procédure de retrait obligatoire a été initiée permettant de porter cette participation à 100 % début 2025.
Afin de refinancer cette acquisition, le Groupe a réalisé sa première émission obligataire inaugurale de 1,5 milliard d’euros en novembre 2024, avec une note de crédit long terme Baa1 par Moody’s. Cette opération a été une réussite avec une forte demande des investisseurs, illustrant leur confiance dans la stratégie et les perspectives de FDJ UNITED. Par ailleurs, un crédit de 400 millions d’euros, syndiqué auprès de banques françaises et internationales de premier rang, amortissable sur 5 ans, a été mis en place.
La Commission européenne conclut à l’absence d’aide d’État lors de la privatisation de FDJ
La Commission européenne a conclu son enquête ouverte le 26 juillet 2021 par l’absence d’aide d’Etat au bénéfice de FDJ lors de sa privatisation et a porté le montant de la soulte pour la sécurisation de ses droits exclusifs sur la loterie et sur les paris sportifs en point de vente, pour une durée de vingt-cinq ans, de 380 à 477 millions d’euros, soit un complément de 97 millions d’euros.
Cette décision confirme la robustesse du cadre juridique adopté lors de la privatisation de l’entreprise, dans la continuité de la décision du Conseil d’Etat du 14 avril 2023 sur des droits exclusifs conformes au droit de l’Union européenne et d’une durée de 25 ans qui n’est pas excessive.
Annulation de 3 % du capital de La Française des Jeux
À la suite de l’arrêt de la Cour de cassation favorable à La Française des Jeux dans le cadre du litige l’opposant à Soficoma, l’entreprise a annulé 3 % de son capital, soit 5 730 000 actions. Le capital social est désormais composé de 185 270 000 actions.
Engagement sociétal et environnemental reconnu
Notations extra-financières maintenue au meilleur niveau
Noté par plusieurs agences de notation extra-financières, FDJ UNITED a maintenu ses notations au meilleur niveau.
Ainsi, pour Moody’s Analytics, avec une notation de 71/100, le Groupe conserve la 1ère place au sein du classement des entreprises du secteur Hôtels, Loisirs et Services, composé de trente-neuf sociétés in-ternationales et qui intègre les acteurs des jeux d’argent. Le Groupe se classe, par ailleurs, à la 31e place parmi les près de 4 500 entreprises mondiales notées par Moody’s.
Les actions de FDJ UNITED en matière d’ESG sont nombreuses et portent principalement sur :
Le jeu responsable
- Une nouvelle campagne publicitaire dédiée au jeu responsable portant sur l’importance du respect des règles du jeu a été diffusée en France dans le cadre du partenariat avec les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Cette campagne s’inscrit dans l’engage-ment du Groupe de consacrer au moins 10 % de ses investissements publicitaires aux com-munications sur le jeu responsable.
- La part du produit brut des jeux de loterie en ligne portée par des joueurs à risque élevé en France s’est établie à 1,0 % en 2024, un niveau inférieur au 1,8 % enregistré en 2023 et à l’objectif de moins de 2 % fixé pour 2025. La part du chiffre d’affaires de Kindred provenant des joueurs à risque élevé a, quant à elle, baissé de 0,2 point pour atteindre 3,0 %. Ces résul-tats démontrent l’efficacité des mesures d’accompagnement des joueurs mises en place par le Groupe pour lutter contre le jeu excessif.
- Près de 20 000 appels sortants de sensibilisation ont été passés par FDJ UNITED à destina-tion des joueurs dont les pratiques sont les plus à risque. De plus, en France, près de 2 800 visites mystères en point de vente ont été réalisées pour contrôler le respect de l’interdic-tion de vente de jeux d’argent aux mineurs ; 101 commerçants partenaires ont fait l’objet d’une suspension temporaire d’agrément pour non-respect de cette interdiction dans le cadre de ces contrôles.
La protection du patrimoine et de l’environnement
Le succès continu des jeux Mission Patrimoine, dont la 7e édition a permis de verser plus de 26 millions d’euros à la Fondation du Patrimoine en 2024, est un marqueur fort de l’engagement de FDJ UNITED pour la protection du patrimoine.
L’engagement de FDJ UNITED pour la protection de l’environnement s’est illustré notamment à travers le renouvellement de deux importants partenariats de mécénat :
- Le premier avec l’Office français de la biodiversité (OFB) permettant de soutenir trois nouveaux projets de préservation de la biodiversité pour un montant de 700 000 euros ;
- Le deuxième avec l’Office national des forêts (ONF) pour soutenir quatre nouveaux projets en faveur de la protection des forêts et de leur biodiversité au coeur du territoire français.
Il est également visible avec le succès de la 2e édition du jeu Mission Nature, qui a permis de verser près de 7 millions d’euros à l’OFB.
S’agissant de la lutte contre le changement climatique, les actions entreprises par FDJ UNITED pour réduire ses émissions carbone lui ont permis d’obtenir pour la troisième année consécutive le score carbone « A » de l’indice Vérité40. En outre, CDP (Carbon Disclosure Project) a confirmé, pour la deuxième année consécutive, la note B du Groupe.
Enfin, les émissions de tirage Loto, EuroMillions et My Million ont obtenu le label Écoprod, qui vient saluer les actions mises en place pour réduire l’empreinte carbone de ces programmes.
Le soutien du sport français
Depuis plus de 40 ans, FDJ UNITED est un fervent soutien du sport français. L’an dernier, le Groupe a ainsi accompagné 32 athlètes qualifiés pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, qui ont remporté un total de 25 médailles, et contribué à l’héritage de Paris 2024 en finançant une cinquantaine d’infrastructures pour favoriser la pratique du sport pour tous dans le cadre de l’opéra-tion « Gagner du Terrain ».
FDJ UNITED et sa Fondation d’entreprise se sont également engagées à hauteur de 1,2 million d’euros pour la rénovation du vélodrome Jacques Anquetil « La Cipale », situé dans le bois de Vincennes à Paris, dans le cadre de leur mécénat auprès de la Fondation du patrimoine.
L’inclusion sociale
Dans le cadre de son sixième appel à grands projets, la Fondation d’entreprise a sélectionné deux projets qui seront soutenus pendant trois ans et pour un montant global de 3 millions d’euros :
- Le premier, porté par l’association 3PA – Maison de la Terre, permettra de soutenir la formation de jeunes déscolarisés aux métiers de la transition écologique ;
- Le second, co-porté par les associations Siel Bleu, Play et Signé de sens, agira pour le dévelop-pement de la pratique sportive d’enfants fragilisés et la prévention de l’exclusion sociale.
Une performance qui bénéficie à toutes les parties prenantes
Pour la 9e année consécutive, le Bureau d’information et de prévision économique (BDO-Bipe) a évalué la contribution économique et sociale du Groupe en France :
- En 2024, sa contribution à la richesse nationale ressort à 7 milliards d’euros, soit 0,25 % du Produit intérieur brut (PIB) ;
- En termes d’emploi, son activité a permis de créer ou pérenniser 57 200 emplois en France, dont 21 600 dans le réseau de bars-tabacs-presse ;
- Sa performance profite à la collectivité nationale et notamment aux finances publiques avec plus de 4,7 milliards d’euros de contribution globale, dont 4,5 milliards d’euros de prélève-ments publics sur les jeux, qui bénéficient :
– Au patrimoine français en péril ;
– Et au sport français, tant professionnel qu’amateur, via l’action de l’Agence nationale du sport (ANS).
- L’impact économique de l’entreprise est significatif, en particulier en faveur :
– Du commerce de proximité, avec 994 millions d’euros de rémunérations versées à ses près de 29 000 détaillants ;
– Des fournisseurs français, avec 566 millions d’euros d’achats, très majoritairement au-près de PME-ETI, soit 84 % du total des achats.
La présentation du compte de résultat de FDJ UNITED reflète l’intégration de Kindred et évo-lue vers une structure simplifiée et adaptée à une comparaison sectorielle.
Le Groupe a procédé à plusieurs reclassements qui conduisent notamment à la création de nouvelles lignes dans son compte de résultat, telles que les « Prestations informatiques » et les « Frais de personnel », ainsi qu’au regroupement de certaines charges sous « Coûts admi-nistratifs et généraux ».
Ces reclassements, s’ils ont un effet sur l’EBITDA courant des business units à la suite de la réallocation d’environ 50 % des charges de la holding vers elles, n’en ont pas sur le résultat opérationnel courant.
Chiffre d’affaires de 3 065 millions d’euros, en progression de +16,9 % et de +9,5 % hors Kindred
En intégrant Kindred à partir du 11 octobre, FDJ UNITED a enregistré un produit brut des jeux (PBJ = mises – gains des joueurs) de 7 647,0 millions d’euros (+14,0 %).
Après 4 740,9 millions d’euros de prélèvements publics (+11,9 %), le produit net des jeux (PNJ = PBJ – prélèvements publics sur les jeux) s’établit à 2 906,1 millions d’euros (+17,1 %). Le PNJ constitue la rémunération du Groupe sur les jeux.
Après la prise en compte du produit des autres activités pour 159,0 millions d’euros, le chiffre d’affaires du Groupe s’établit à 3 065,1 millions d’euros, en progression de +16,9 %. Hors Kindred, la hausse est de +9,5 % et de +6,4 % pour les seules activités de jeux en France, une performance portée par l’ensemble des activités.
EBITDA courant de 792 millions d’euros, en hausse de +21 %, soit une marge de 25,8 %
La bonne fin d’année combinée notamment à des résultats sportifs favorables à l’opérateur et une dynamique digitale toujours forte sur l’ensemble de l’exercice portent l’EBITDA courant, soit le résultat opérationnel courant retraité des dotations aux amortissements, à 792,3 millions d’euros, en hausse de +20,6 %, soit une marge de 25,8 % contre 25,1 % en 2023.
- Les coûts des ventes s’établissent à 1 367,1 millions d’euros (+10,8 %). Ils sont constitués pour 1 284,6 millions d’euros (+13,9 %) des coûts variables liés aux ventes, dont 1 045,7 millions d’euros de rémunération versée aux détaillants en France et en Irlande, dont l’augmentation de +6,4 % est notamment liée à l’intégration en année pleine de PLI.
- Les coûts marketing comprennent les coûts de publicité et de conception des offres. Ils s’établissent à 222,6 millions d’euros. Leur augmentation (+36,5 %) est principalement attribuable à l’intégration de Kindred, mais aussi à celle des dépenses publicitaires, notamment la communication corporate réalisée dans le cadre du partenariat avec les Jeux Olympiques et Paralympiques Paris 2024.
- Les prestations informatiques atteignent 116,7 millions d’euros (+7,6 %). Elles couvrent les coûts liés à la sous-traitance des développements et de l’exploitation informatique des jeux et ser-vices.
- Les frais de personnel ressortent à 442,8 millions d’euros (+19,9 %). Ils incluent les salaires ainsi que les coûts rattachés au personnel. La hausse est principalement due à l’intégration des salariés de Kindred et des acquisitions de ZEturf et PLI en année pleine.
- Les coûts administratifs et généraux regroupent principalement les honoraires de conseil, les frais de fonctionnement des fonctions centrales, ainsi que les coûts des bâtiments. Leur augmentation de +37,0 %, à 123,6 millions d’euros, est notamment liée à un effet périmètre.
Le résultat opérationnel courant (ROC) du Groupe s’établit ainsi à 567,7 millions d’euros, en hausse de +6,8 %. Les dotations nettes aux amortissements s’établissent à 224,5 millions d’euros contre 125,1 millions d’euros en 2023. Leur progression est principalement liée aux amortissements des actifs incorporels et corporels reconnus ou réévalués lors de l’allocation du prix d’acquisition des regroupe-ments d’entreprises (PPA) et au rattrapage d’amortissement lié au complément de soulte sur 2024.
Après prise en compte des produits et charges opérationnels non courants de 39,2 millions d’euros, dont l’augmentation par rapport aux 10,6 millions d’euros de 2023 est principalement attribuable à des coûts liés aux opérations de croissance externe, le résultat opérationnel du Groupe ressort à 528,6 millions d’euros, en hausse de +1,4 % par rapport à 2023.
Chiffre d’affaires et EBITDA courant pro forma 20244 non audités
FDJ UNITED a calculé son chiffre d’affaires et son EBITDA courant pro forma comme si l’acquisition de Kindred était intervenue le 1er janvier 2024 et sur la base du périmètre effectivement conservé par le Groupe5.
Le 31 octobre 2024, Kindred a, conformément à l’engagement pris par FDJ United lors de l’annonce de l’acquisition, arrêté l’exploitation de ses activités sur des marchés non régulés localement (sites en .com).
En 2024, Kindred a enregistré une bonne performance6, conforme aux attentes, avec un chiffre d’affaires de 918 millions d’euros et un EBITDA courant de 223 millions d’euros.
Ainsi, sur l’exercice 2024 à données pro forma, le chiffre d’affaires de FDJ UNITED ressort à 3 788 millions d’euros et l’EBITDA courant à 964 millions d’euros, soit une marge de 25,5 %.
Le chiffre d’affaires du Groupe se répartit entre :
– La France pour 74 % et l’international pour 26 % ;
– Les activités sous droits exclusifs pour 66 % et celles en concurrence pour 34 % ;
– Les points de vente pour 65 % et le digital pour 35 %.
Résultat net ajusté de 490,1 millions d’euros, en hausse de +13,1 %
- Le résultat financier de l’exercice 2024 s’élève à +5,3 millions d’euros contre +42,7 millions d’euros sur l’exercice précèdent. Sa variation est essentiellement liée au coût de l’endettement lié à l’acquisition de Kindred. Par ailleurs, malgré un environnement mondial contrasté pour le secteur de la tech en 2024, la juste valeur des fonds investis via FDJ Ventures a progressé de 2,5 millions d’euros sur l’exercice.
- La charge d’impôt ressort à 137,9 millions d’euros, soit un taux effectif de 25,8 %, contre 141,0 millions d’euros en 2023.
- Le résultat net s’élève ainsi à 398,9 millions d’euros contre 425,1 millions d’euros en 2023.
- Depuis ses comptes semestriels 2024, FDJ UNITED présente un nouvel indicateur de perfor-mance, le résultat net ajusté, qui est basé sur le résultat net consolidé retraité des éléments suivants :
– Sur le seul exercice 2024 :
De la mise à jour des amortissements sur la période 2019-2023 comptabilisés au titre des droits exclusifs en France, soit un montant de 17,9 millions d’euros ;
Et des effets, sans impact sur la trésorerie, liés à la couverture de change de l’acquisition du groupe Kindred, comptabilisés en résultat financier pour 9,9 millions d’euros ;
– Des dotations aux amortissements des actifs incorporels et corporels, reconnus ou réévalués lors de l’allocation du prix d’acquisition des regroupements d’entreprises pour 80,7 millions d’euros ;
– Et des variations d’impôts résultant de ces éléments pour 17,2 millions d’euros.
pour un total de 91,3 millions d’euros en 2024 (8,2 millions d’euros en 2023).
Le résultat net ajusté ressort ainsi à 490,1 millions d’euros, en augmentation de +13,1 % par rapport aux 433,3 millions d’euros de 2023.
A données pro forma, le résultat net 2024 de FDJ UNITED ressort à 350,5 millions d’euros, et le résultat net ajusté à 537,1 millions d’euros.
85 % de conversion de l’EBITDA courant en trésorerie
Le ratio de conversion de l’EBITDA courant en trésorerie correspond à l’EBITDA courant effectivement transformé en trésorerie une fois déduites les dépenses d’investissement (CAPEX) et la variation du besoin en fonds de roulement (BFR) de la période, ramené à l’EBITDA courant.
Pour des besoins de comparabilité entre les exercices, certains éléments constitutifs du free cash-flow peuvent être ponctuellement retraités dans la production de cet indicateur. Ces retraitements recou-vrent principalement les CAPEX non récurrents dans le cycle d’activité du Groupe, ainsi que les effets de calendrier impactant la variation de BFR du Groupe.
Les investissements réalisés par le Groupe en 2024 se sont élevés à 149,9 millions d’euros (124,7 millions d’euros en 2023) et se décomposent en :
- Investissements incorporels pour 100,1 millions d’euros, contre 78,2 millions d’euros en 2023, essentiellement des développements des systèmes d’information de production et de back-office, ainsi que sur des terminaux de prises de jeux ;
- Investissements corporels pour 49,8 millions d’euros, contre 46,6 millions d’euros en 2023, essentiellement des coûts d’acquisition des mobiliers en point de vente, ainsi que des coûts de matériel informatique (serveurs, hébergement).
La variation normalisée de fonds de roulement lié à l’activité (retraité d’impacts calendaires et des lots non réclamés) ressort en excèdent de 32,6 millions d’euros.
Ainsi, sur la base d’un EBITDA courant de 792,3 millions d’euros, le cash-flow libre7 s’établit à 674,9 millions d’euros, en progression par rapport
- Par activité – Pro forma (non audité)
En 2025, le Groupe présentera ses activités sur la base de 4 business units :
– Loterie et paris sportifs en réseau France
– Paris et jeux en ligne
– Loterie internationale
– Paiement & Services
et de la holding.
Pour une comparabilité future, le Groupe présente ainsi ses performances pro forma 2024.
L’EBITDA courant constitue l’un des principaux indicateurs de performance des secteurs opération-nels. Il se calcule par différence entre le chiffre d’affaires et les coûts des ventes (dont la rémunération des détaillants), les coûts de marketing et de communication, les prestations informatiques, les frais de personnel et les coûts administratifs et généraux qui leur sont affectés.
Loterie et paris sportifs en réseau France
Le chiffre d’affaires de la Loterie et paris sportifs en réseau France s’établit à 2 503 millions d’euros.
- La loterie, +5,8 % à 2 051 millions d’euros, a été portée à la fois par les jeux instantanés, avec une animation réussie du portefeuille de jeux, notamment le succès des lancements de Ticket d’Or (5 €) début janvier et du jeu phygital Maxi Black Jack (5 €) en mai, et par les jeux de tirage, notamment Euromillions, qui fêtait son 20e anniversaire et dont l’année a été marquée par des jackpots élevés (supérieurs à 75 millions d’euros) plus nombreux qu’en 2023, ainsi que l’effet année pleine d’EuroDreams.
- La loterie digitale continue d’enregistrer une très bonne performance, avec une croissance de plus de +20 %, toujours portée par l’augmentation du nombre de joueurs, à plus de 5,6 millions sur l’ensemble de l’exercice, par une offre renforcée avec le jeu EuroDreams lancé fin 2023, dont le taux de digitalisation est proche de 40 %, et le succès grandissant des jeux exclusifs web. Le chiffre d’affaires de la loterie en ligne représente désormais près de 14 % de celui de la loterie.
- Les paris sportifs en point de vente, à 453 millions d’euros, ont notamment bénéficié d’une importante actualité sportive marquée par l’Euro de football 2024, le nouveau format de la Ligue des Champions, lancé en août avec 36 clubs participants contre 32 précédemment, et une offre de paris enrichie à l’occasion des Jeux Olympiques de Paris 2024. Cette performance est portée par un réseau de plus de 27 000 points de vente et une digitalisation accrue des usages avec un taux de dématérialisation, via l’application ParionsSport Point de Vente, de plus de 90 %.
- L’activité en point de vente de la BU maintient une bonne dynamique avec un chiffre d’affaires en hausse de +3,0 %, à 2 211 millions d’euros.
L’EBITDA courant de la BU ressort à 886,7 millions d’euros, soit un taux de marge sur chiffre d’affaires de 35,4 %.
Paris et jeux en ligne
Le chiffre d’affaires des paris et jeux en ligne ressort à 1 029,8 millions d’euros, équilibré entre :
- Les différentes activités, avec le casino qui représente 51 % du chiffre d’affaires et les paris sportifs 41 %, ces derniers ayant enregistré un niveau élevé de marge sur l’exercice.
- Et les principaux marchés, dont les trois premiers réalisent chacun près de 20 % du chiffre d’affaires, avec :
– En France, une performance qui reflète la dynamique intrinsèque des paris sportifs en ligne et l’attractivité du poker, avec un niveau élevé de ventes croisées qui portent la forte augmentation du nombre de joueurs. Le Groupe a continué de gagner de la part de marché et celle-ci dépasse maintenant les 20 % ;
– Aux Pays-Bas, la performance reste élevée malgré un 4e trimestre affecté par la mise en place, à partir du 1er octobre, de mesures régulatoires sur les dépôts mensuels des joueurs selon leur âge et en fonction de leur capacité financière (affordability check) ;
– Au Royaume-Uni, le niveau d’activité reflète la mise en place tout au long de l’année de différentes mesures régulatoires (limites de mises selon l’âge, vérification de la capa-cité financière des joueurs).
Sur l’exercice, le programme de réduction des coûts initié fin 2023 par Kindred a été finalisé, avec notamment la sortie du marché nord-américain au cours du 1er semestre. L’EBITDA
Loterie internationale
Le chiffre d’affaires de la loterie internationale s’établit à 190,5 millions d’euros, relatif principalement à PLI. L’EBITDA courant de la BU ressort à 24,9 millions d’euros, soit un taux de marge sur chiffre d’affaires de 13,1 %.
Paiement & Services
Le chiffre d’affaires de Paiement & Services s’établit à 64,4 millions d’euros. L’EBITDA courant de la BU ressort à -0,9 million d’euros.
Holding
Les coûts de holding s’établissent à 239,5 millions d’euros, composés pour près de la moitié de frais de personnel.
Dette financière nette de 1 818 millions d’euros, soit un levier d’endettement de x1,9 de l’EBITDA courant pro forma
En 2024, le Groupe a acquis 98,6 % du capital de Kindred. Le prix payé, incluant le cash, s’élève à 2 162,9 millions d’euros. Les financements mis en place pour refinancer cette acquisition sont une émission obligataire de 1,5 milliard d’euros, de trois tranches à échéance identique à 6 ans, 9 ans et 12 ans, avec une note de crédit long terme Baa1 de Moody’s, et un crédit syndiqué de 400 millions d’euros amortissable sur 5 ans.
A fin décembre 2024 :
- Les capitaux propres ressortent à 1 189,5 millions d’euros sur un total de bilan de 6 556,7 millions d’euros ;
- La dette financière nette, l’indicateur représentatif du niveau de la situation financière nette du Groupe, s’élève à 1 817,5 millions d’euros au 31 décembre 2024 contre 670,6 millions d’euros d’excédent net de trésorerie au 31 décembre 2023.
– Ainsi, le taux d’endettement, ou levier, soit la dette financière nette / EBITDA courant ressort à x1,9 sur la base de l’EBITDA courant pro forma.
En 2025, FDJ UNITED vise un chiffre d’affaires de l’ordre de 3,8 milliards d’euros, avec un taux de marge d’EBITDA courant supérieur à 24 %
FDJ UNITED rappelle que la fiscalité sur les jeux d’argent et de hasard porte sur le produit brut des jeux (PBJ = mises – gains des joueurs), réparti entre les prélèvements publics et l’opérateur en fonction de la fiscalité afférente à chaque catégorie de jeux, fiscalité qui reflète des niveaux de gains des joueurs différents, et qui diffère d’une juridiction à l’autre. Ainsi, toute hausse de la fiscalité réduit mécanique-ment le chiffre d’affaires et d’autant l’EBITDA courant.
En 2025, FDJ UNITED vise un chiffre d’affaires de l’ordre de 3,8 milliards d’euros, avec un taux de marge d’EBITDA courant supérieur à 24 %. Par rapport aux données pro forma 2024, la stabilité du chiffre d’affaires et le niveau de marge d’EBITDA courant s’expliquent par :
- La forte augmentation de la fiscalité sur les jeux d’argent et de hasard : en France à partir du 1er juillet pour près de 45 millions d’euros, affectant principalement la BU Loterie et paris sportifs en réseau France, et aux Pays-Bas à partir du 1er janvier pour plus de 10 millions d’euros ;
- Et l’impact sur l’activité du durcissement dans la mise en oeuvre de la régulation, principale-ment aux Pays-Bas ;
- Partiellement compensés par des mesures mises en place par le Groupe, dont l’effet graduel atteindra au moins 100 millions d’euros sur l’exercice 2027, dont plus de la moitié concernera la BU Paris et jeux en ligne.
A noter par ailleurs que la loi de finances 2025 en France prévoit une taxe exceptionnelle sur les béné-fices pour les entreprises ayant généré plus d’un milliard d’euros de chiffre d’affaires en France, soit un impact estimé à près de 25 millions d’euros pour FDJ UNITED.
Par BU :
Loterie et paris sportifs en réseau France
Pour la BU Loterie et paris sportifs en réseau France, compte tenu de l’augmentation du taux de prélè-vements publics, l’activité n’est désormais attendue qu’en légère progression.
2025 verra :
- Le lancement de FDJ & Moi :
– FDJ souhaite développer, en omnicanal, sa connaissance des pratiques des joueurs et toujours mieux répondre à l’évolution de leurs usages afin notamment de renforcer la détection des comportements à risque pour mieux les accompagner et offrir une expé-rience de jeu toujours plus attractive.
– Dorénavant, le compte FDJ.fr devient omnicanal, permettant de jouer en ligne et en point de vente, de manière identifiée. Pour inciter les joueurs en point de vente à se créer un compte, La Française des Jeux lance FDJ & Moi, un programme responsable et innovant qui offre aux joueurs des avantages exclusifs et des services pour une pratique toujours récréative. Ce dispositif sera lancé en test dès le 31 mars 2025 sur la région Sud – Provence – Alpes – Côte d’Azur.
- De nombreuses actualités :
– Pour animer la gamme des jeux instantanés, par exemple : Royaume d’Or (5€) en février ; Mission Nature (3 €) en avril ; CashPocket (3 €) en juin ; Mission Patrimoine (15€) en septembre ; un nouveau format de Solitaire (2 €) en novembre ; deux jeux phygitaux : 600 000 carats (5 €) en avril et Destination Collection (3 €) en octobre, ce dernier en lien avec le programme FDJ & Moi dans l’objectif d’inciter à l’identification des joueurs.
– Également pour les jeux de tirage avec :
o Le lancement au second semestre d’un nouveau jeu ;
- Le relancement de Keno, en novembre, avec un nouveau tableau de lots et un seul tirage quotidien ;
Et de nouveaux événements, français et européens, sur le jeu EuroDreams.
– Pour les paris sportifs en point de vente :
o Au-delà des championnats traditionnels, il faut noter le nouveau format de la Ligue des Champions, en année pleine en 2025, ainsi que la nouvelle coupe du monde des clubs, aux Etats-Unis en juin-juillet, et la Coupe d’Afrique des Nations en décembre.
o Un super pactole Loto Foot à 2 millions d’euros chaque premier dimanche du mois dès septembre 2025 et l’enrichissement permanent de l’offre (+50 % du nombre d’index quotidiens) ainsi que le lancement de nouveaux services sur l’application ParionsSport Point de Vente.
Paris et jeux en ligne
Pour la BU Paris et jeux en ligne, l’activité est désormais attendue en faible recul. En effet, la dynamique des paris sportifs portée notamment par le nouveau format de la Ligue des Champions, lancé en août 2024, la nouvelle coupe du monde des clubs et l’EURO féminin en Suisse en juillet, devrait plus que compenser l’impact des augmentations de fiscalité en France et aux Pays-Bas, et l’effet en année pleine du durcissement de régulation aux Pays-Bas et au Royaume-Uni. Par ailleurs, le niveau de marge élevé enregistré par l’opérateur sur les paris sportifs en 2024 ne semble pas pouvoir être reconduit sur l’exer-cice 2025.
Les principaux développements de l’exercice porteront sur :
- Le lancement sur d’autres marchés de la marque anglaise 32Red, dont la plateforme migrera vers une technologie propriétaire ;
- Le déploiement sur plusieurs marchés européens de la plateforme de paris sportifs KSP, tandis qu’en France le Groupe poursuit la mise en place de sa nouvelle organisation pour bénéficier pleinement du potentiel du rapprochement avec Kindred, en conformité avec les engage-ments pris auprès de l’Autorité de la concurrence, ;
- La préparation de l’ouverture du marché finlandais prévue en 2026.
La BU Paris et jeux en ligne sera la principale bénéficiaire, pour plus de 50 millions d’euros, des syner-gies et optimisation de économies, mises en place par le Groupe pour compenser pleinement l’impact des augmentations de fiscalité et l’effet du durcissement de régulation et dont l’effet sera graduel jusqu’en 2027.
Objectifs financiers de moyen terme
À plusieurs reprises, le Groupe a réaffirmé ses objectifs financiers 2025. FDJ UNITED les maintient et vise ainsi pour les prochains exercices :
- Un taux de conversion de l’EBITDA courant en trésorerie supérieur à 80 % ;
- Un niveau de CAPEX compris entre 4 % et 5 % du chiffre d’affaires ;
- Une flexibilité financière avec un levier d’endettement (dette financière nette / EBITDA courant) inférieur à x2 ;
o Sur l’exercice 2025, le Groupe attend une réduction de dette financière nette de plus de 150 millions d’euros, permettant une baisse du levier d’endettement qui, après le financement de l’acquisition de Kindred, s’établissait fin 2024 en base pro forma à x1,9.
Par ailleurs, le Groupe vise une progression annuelle du dividende qui reflète ses performances et perspectives de moyen terme.
Le conseil d’administration de La Française des Jeux, réuni le mercredi 5 mars, a arrêté les comptes 2024 du Groupe. Il proposera à l’assemblée générale du 22 mai 2025 un dividende de 2,05 euros par action, en progression de +15 %, soit un taux de distribution de 77 % du résultat net ajusté, en ligne avec la pratique du Groupe. La mise en paiement du dividende interviendra le mardi 3 juin. Le détache-ment du dividende sera le mardi 27 mai 2025 avec un dernier jour de négociation du dividende attaché le lundi 26 mai.
Les procédures d’audit sur les comptes consolidés ont été effectuées et le rapport d’audit relatif à la certification des comptes est en cours d’émission.
Une présentation financière, ainsi que les comptes consolidés 2024, en français et en anglais, sont disponibles sur le site de FDJ UNITED : https://www.fdjunited.com/publications-et-resultats/
Prochaine publication financière
FDJ UNITED publiera son chiffre d’affaires du 1er trimestre 2025 le mardi 15 avril après la clôture du marché.
Le Groupe tiendra son assemblée générale le jeudi 22 mai 2025.
